Une philosophie au naturel

L’hypothèse la plus naturelle, bien que pas finalement la plus défendable, à En tout cas, en ce qui concerne les données sensorielles visuelles, à adopter, ce serait que, bien que les objets physiques ne puissent, pour les raisons que nous avons examinées, être comme les données sensorielles, ils peuvent être plus ou moins semblables. Selon ce point de vue, les objets physiques auront, par exemple, vraiment des couleurs, et nous pourrions, par chance, voir un objet de la couleur qu’il est vraiment. La couleur qu’un objet semble avoir à un moment donné sera en général très similaire, mais pas tout à fait pareil, de nombreux points de vue différents; on peut donc supposer que la couleur «réelle» est un sorte de couleur moyenne, intermédiaire entre les différentes nuances qui apparaissent des différents points de vue. Une telle théorie n’est peut-être pas susceptible d’être réfutée, mais elle peut être montré pour être sans fondement. Pour commencer, il est clair que la couleur que nous voyons dépend que sur la nature des ondes lumineuses qui frappent le œil, et est donc modifié déterminé par le médium qui s’interpose entre nous et l’objet, ainsi que par le dans lequel la lumière est réfléchie par l’objet dans la direction de l’œil. Les inter- L’air vénéré altère les couleurs sauf s’il est parfaitement clair et toute réflexion intense modifiez-les complètement. Ainsi, la couleur que nous voyons est le résultat du rayon lorsqu’il atteint la oeil, et pas simplement une propriété de l’objet d’où provient le rayon. Par conséquent, aussi, à condition que certaines vagues atteignent l’œil, nous verrons une certaine couleur, que ce soit l’objet à partir duquel les vagues commencent a n’importe quelle couleur ou pas. C’est donc très gratu- itous de supposer que les objets physiques ont des couleurs, il n’ya donc pas de justification de cette supposition. Des arguments exactement similaires s’appliqueront à autres données sensorielles. Reste à se demander s’il existe des arguments philosophiques généraux nous permettant de dire que, si la matière est réelle, elle doit être de telle ou telle nature. Comme ex expliqué ci-dessus, très nombreux les philosophes, peut-être la plupart, ont soutenu que tout ce qui est réel doit être dans un certain sens mental, ou du moins que tout ce que nous pouvons savoir La chose doit être dans un certain sens mentale. Ces philosophes sont appelés «idéaux». ists ’. Les idéalistes nous disent que ce qui apparaît comme matière est vraiment quelque chose de mental; prénom- soit, selon Leibniz, des esprits plus ou moins rudimentaires, ou (selon Berkeley des idées dans les esprits qui, comme on devrait le dire communément, « perçoivent » la ter. Ainsi, les idéalistes nient l’existence de la matière comme une chose intrinsèquement différente de l’esprit, bien qu’ils ne nient pas que nos données sensorielles sont des signes de quelque chose qui existe indépendamment de nos sensations privées. Dans le chapitre suivant, nous examinera brièvement les raisons – à mon avis fallacieuses – que les idéalistes ont avance en faveur de leur théorie.

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